Prix de la meilleure série au Festival de fiction de La Rochelle 2014, Virage Nord va être diffusé le jeudi 12 février 2015 dès 20h50 et jusque 23h30.
Une mini-série (3 x 52 minutes) qui joue avec les codes du polar et plonge dans les coulisses d’un club de football.
A suivre sur ARTE.
Le début : C’est le match de la dernière chance pour le club d’une petite ville du Nord, menacé de relégation. Au moment où son équipe inscrit le but qui va la sauver, un jeune supporter est assassiné dans les tribunes. Alexandra Perruci, officier de police parisien, est appelée par son père, qui est aussi l’entraîneur de l’équipe : sa soeur Mathilde est soupçonnée du meurtre…
Virginie Sauveur, réalisatrice de Virage Nord, souligne que c'est avant tout un polar qui s’attache à des destins, à des personnages forts. "Nous n’avions ni l’envie ni la prétention de raconter ce qu’est le football de haut niveau. Le milieu sportif constitue ici un décor dramatique, comme le stade où a eu lieu le meurtre du gamin. Nous avons fait attention à écrire une intrigue qui tienne la route dans ce cadre-là, avec des situations troublantes et excitantes".
S'est-elle inspirée de faits réels pour imaginer l’histoire de corruption sportive ? "Non. Avec mes coauteures, Raphaëlle Roudaut et Clara Bourreau, nous avions décidé de ne pas brider notre imagination. Mais nous avons demandé à Vincent Duluc, un très bon journaliste de L’équipe, de relire notre scénario. Nous voulions être certaines que nos ressorts dramatiques fonctionnaient. Nous doutions notamment qu’un entraîneur puisse réellement ignorer les magouilles de son président. «Si, nous a dit Vincent Duluc, ça arrive souvent !» Depuis quelques semaines, des affaires de corruption ont d’ailleurs éclaté dans certains clubs de Ligue 2, comme à Nîmes ou à Dijon. Est-ce la réalité qui rejoint la fiction ou le contraire ?"
Avec Judith Davis, Nicolas Cazalé, Nina Meurisse, Christophe Kourotchkine, Olivia Ross,Théo Cholbi, Mhamed Arezki.
Scénario et dialogues : Raphaëlle Roudaut, Clara Bourreau et Virginie Sauveur.
Crédit photo © Séverine Brigeot.