D’une chanteuse transsexuelle à un Premier ministre en passant par des agents de la RATP, la série inédite française Paris croise des destins qui basculent en l’espace de vingt-quatre heures, entre passions, ruptures et espoirs.
Six épisodes écrits par Virginie Brac et réalisés par Gilles Bannier. Les trois premiers épisodes seront programmés jeudi 15 ajnvier dès 20h45 sur ARTE.
Le début... 5 heures, Paris s’éveille. Au Sunset, Alexia, transsexuelle, chante pour son ami Ange. À Matignon, le Premier ministre Michel Ardent, dont le fils adoptif Clément a fugué, redoute les révélations de Lioukov, un homme d’affaires russe, qui le sait compromis dans un dossier de corruption. Son ami, le procureur général Pierre Lanvin, mandate Ange pour cambrioler l’appartement de Lioukov... À la RATP, une délégation syndicale menée par Cathy Penmarch prépare une grève, alors que le mari de celle-ci, Yvon, menacé de licenciement, a détourné un bus.
Avec : Sarah-Jane Sauvegrain (Alexia), Florence Pernel (Alice Ardant), Éric Caravaca (Pierre Lanvin), Jérôme Robart (Ange), Nanou Garcia (Cathy Penmarch), Luc-Antoine Diquéro (Yvon Penmarch), François Loriquet (Michel Ardant), Thomas Doret (Clément Ardant).
Virginie Brac, scénariste, à propos des défis que pose une série qui brasse autant de milieux et de personnages :
"Cela commence par un gros travail de recherche, qui est important, car il donne ensuite la liberté de choisir, et de composer un ensemble. Les producteurs de Paris encouragent cette démarche et je leur en sais gré. J’ai enquêté à la RATP, au palais de justice, à Matignon. Quel est le déroulement exact des événements dans l’hypothèse où le fils du Premier ministre ferait une fugue ? Voilà le genre de questions que je dois poser aux bonnes personnes. Ensuite, il faut trouver le bon dosage dans la dramatisation des personnages : faire en sorte que chacun vive cette journée comme un moment décisif, tout en restant crédible, trouver l’équilibre entre le quotidien et le romanesque. Et bien sûr, coordonner chacun de ces basculements individuels... Je me suis beaucoup laissé guider par les objets : le revolver de Mansour, les fourrures volées, le deuxième portable de Lanvin, le sac rempli de cash que recherche Ange... On voyage avec eux. Ils nous permettent de passer d’un monde à l’autre, de faire apparaître des liens invisibles. Par ailleurs, pour ce type de récit, le montage constitue une étape essentielle, un moment d’écriture à part entière. Peggy Koretzky a fait ici un travail extraordinaire, en poussant certaines idées plus loin, en trouvant de nouveaux liens".
Crédit photo © Pierre Vialle - Son et lumière.