En swahili, safari signifie « voyage »… Ce voyage sur le continent africain à la découverte des animaux sauvages constitue un rêve pour les touristes du monde entier. Mais, pour la plupart d’entre eux, la rencontre avec le roi de la savane ou ses congénères se déroule le plus souvent au bord d’une route bitumée, à l’intérieur d’un parc national.
C’est le cas en Afrique du Sud, haut lieu du « safari photo » où ce business génère six cents millions de dollars de recettes par an. Des milliers de visiteurs s’y pressent chaque année, accueillis par des structures touristiques spécifiques. À l’intérieur, lions, girafes ou éléphants cohabitent avec les vacanciers.
Les plus fortunés, eux, peuvent s’offrir des séjours plus « intimistes », à la carte, dans l’une des très nombreuses réserves privées que compte le pays. Les propriétaires de ces ranchs immenses possèdent les terres mais aussi les animaux. Et, ici, les safaris ne représentent que 10 % du chiffre d’affaires. Pour survivre, ils autorisent aussi les chasses sur leurs domaines.
Une activité beaucoup plus lucrative mais qui entraîne des dérives : certains touristes sont prêts à dépenser des milliers d’euros pour avoir le « plaisir » d’abattre l’un des « Big 5 » (lion, rhinocéros, buffle, léopard et éléphant).
Enquête sur le business des safaris où l’animal devient trop souvent une proie sans défense : ce mercredi à 20h45 sur France Ô.
Réalisation : Donatien Lemaître. Production : Capa TV.
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