En cité, l’amour est aussi présent qu’ailleurs, seuls les codes diffèrent. Maïram Guisse et Ruddy Williams Kabuiku y ont grandi. Journaliste, Maïram veut comprendre pourquoi, en cité, il faut « se battre » pour aimer. Cinéphile et scénariste, Ruddy veut faire un film sur ce sujet. C’est de leur rencontre que L’Amour en cité est né.
France 4 vous propose de découvrir un documentaire intimiste sur un sujet rarement traité mais universel. A voir ce soir à 23h25 ou ci-dessous, (vidéo intégrale).
Trésor, Jacky, Ali, Sofiane, Julie et Farah interrogés à tour de rôle, sont les protagonistes de ce récit. Immergés dans leur environnement, dans les banlieues de Paris, Douchy-lès- Mines et Rouen, ils retracent leurs histoires amoureuses et se livrent avec une sincérité déconcertante, sans jamais tomber dans la complainte où la victimisation.
"Comment illustrer l'amour et la cité ? Par la danse. Les mouvements d’effusion des danseurs créent un contraste avec la retenue des interviewés parlant de leur premier baiser et la pudeur imposée par la cité. Au quartier, on peut être sensuels par le ragga ou le zouk ou exprimer notre colère par des battles, on se moque les uns des autres en imitant de façon caricaturale les pas de danse de nos pays d'origine. On mêle tout : l'afro, le hip-hop, l'orientale... La diversité qui compose les cités ressort de plus belle. Comme l’amour, la danse fait partie de nous. Elle touche les téléspectateurs comme des témoins. Elle nous englobe tous. L’amour, même s’il est un territoire défendu, reprend toujours ses droits. Au coeoeoeoeur du film, les personnages de L’Amour en cité en sont la clef. C’est à travers leurs mots et leurs confidences que s’ouvrent les portes de leurs quartiers. C’est aussi à travers leurs parcours particuliers que vont se dessiner peu à peu les rapports entre les hommes et les femmes, les générations et les cultures qui tissent ce microcosme".
Auteurs-réalisateurs : Maïram Guissé et Ruddy Williams Kabuiku.
Crédit ilustraiton © UPIAN.