L’EFFET PAPILLON, inaugure une nouvelle collection de cinq reportages incarnés par Sebastian Perez-Pezzani : le BLING BLING TOUR.
Chaque semaine, Sebastian parcourt la planète à la rencontre de ceux qui ont de l’argent et qui veulent que cela se voit.
Dans le premier épisode diffusé ce samedi en début d'après-midi sur Canal+, Sebastian nous emmène à São Paulo, chez les classes supérieures, millionnaires depuis des générations, et qui vivent dans des châteaux dominant les favelas.
Direction ensuite, les prochaines semaines, les Etats-Unis chez les milliardaires des Hamptons, la Roumanie dans les plus belles maisons du pays appartenant à une minorité de Roms, en passant par l’Angleterre chez un milliardaire élu « l’homme le plus inutile du Royaume », la Chine pour découvrir des personnalités excentriques.
Sebastian Perez-Pezzani est né à Montevideo, en 1972, un an avant le coup d’état de la junte militaire. Ses parents se séparent quand il a deux ans. Il est élevé par sa mère, Lyliam Pezzani, militante communiste très active. Recherchée par la police secrète, elle est obligée de fuir l’Uruguay et se réfugie en Argentine en laissant chez leur grand-mère ses deux fils alors âgés de 5 et 4 ans. Ils se retrouveront tous les trois, un an plus tard en France à Lyon. Après 6 mois dans un foyer de réfugiés latino-américains, une association leurs trouve un logement dans une cité de la banlieue lyonnaise. Portugais, Maghrébins, Noirs Africains, Yougoslaves habitent avec les latinos dans des immeubles où les portes restent toujours ouvertes les uns pour les autres. C’est là qu’il apprend le français mais aussi à se débrouiller dans n’importe quelle situation...
Après un Bac C puis une faculté de sciences, Sebastian découvre la vidéo en travaillant sur un court-métrage. Il arrête tout pour devenir technicien vidéo puis monteur. C’est l’émission « Tracks », le magazine culturel d’Arte, qui lui donne sa première chance comme réalisateur. Uruguay, Argentine, Madagascar, Ecosse, Etats-Unis, Cuba, sa caméra sous le bras, il sillonne les bas-fonds et les bidonvilles de la planète à la recherche des nouvelles musiques et des nouvelles tendances de la « street culture ». Une expérience fondatrice qui lui donne l’envie de faire partager les petites joies quotidiennes des laissés pour compte de la croissance. Même dans les situations les plus désespérées, il retrouve, à chaque fois, la même volonté de s’en sortir et la même ingéniosité pour le faire.
La suite, c’est CAPA comme monteur pour le « Vrai journal », « Ne dites pas à ma mère » puis L’EFFET PAPILLON comme directeur artistique, avant de rejoindre Les Nouveaux Explorateurs.
Crédit photo © Philippe Mazzoni - Canal+.