Après Valérie Trierweiler, au tour d'Eric Zemmour de truster le haut du classement des ventes de livres.
Bien aidé par une grosse campagne médias (multiples plateaux TV), celui que l'on retrouve sur RTL et Paris Première très régulièrement est "à l'honneur" ce samedi dans Libération. La Une est consacrée à "la France rance de Zemmour"...
Extrait d'un édito de Laurent Joffrin paru cette semaine : "pour choquer, pour faire de l’audience, pour vendre son livre et pour pousser ses idées xénophobes, il piétine implicitement le gaullisme et prend le parti de Vichy. C’est l’aboutissement inéluctable de son ignorance des réalités, de son oubli des principes républicains, et de la négation du travail des historiens depuis vingt ans. C’est l’oeuvre de son obsession anti-gauche et de sa pathologie xénophobe. Zemmour était un agent lépeniste. Le voici avocat des collabos. Quo non descendam ?".
Le best-seller Le suicide français est présenté ainsi par l'éditeur :
"Les Français ont perdu confiance. Ils ont le sentiment que le pays fait fausse route. Mais ils hésitent encore sur les raisons qui ont pu les conduire dans cette impasse. A quel moment se sont-ils égarés ? Ont-ils été trompés ?
Pour les éclairer, Eric Zemmour se livre à une analyse sans tabou de ces quarante dernières années qui, depuis la mort du général de Gaulle, ont « défait la France ». En historien et en journaliste qui a connu bien des protagonistes de cette triste épopée, il mobilise aussi bien la politique que l économie ou la littérature, le cinéma et même la chanson. Revenant sur des faits oubliés ou négligés, mais décisifs, comme la loi de 1973 nous obligeant à nous endetter auprès des marchés financiers, il nous réserve quelques surprises.
L'auteur relit chronologiquement le passé pour démasquer une succession d aveuglements technocratiques, de « politique spectacle » délétère, de faux débats et de mensonges, notamment sur la famille, l immigration, l Europe ou la mondialisation... Il souligne notamment la responsabilité des élites dans ce fiasco.
Quarante ans d'indifférence au sort des vrais « invisibles » de la République (ouvriers, paysans, employés et cadres « rurbains » chassés en grande banlieue) ont, avec la crise économique, engendré un peuple blessé et perdu, livré aux nouveaux despotes de Bruxelles. Il est temps de faire les comptes ! C est le premier pas nécessaire pour espérer pouvoir un jour guérir de nos maux."