C’est une forme d’inégalité que connaissent tous les salariés de France. A expérience égale ou fonction égale, nous n’avons pas toujours les mêmes contrats de travail, les mêmes avantages et les mêmes rémunérations. Des inégalités qui dépassent largement l’écart que l’on constate toujours entre les hommes et les femmes. Que l’on travaille pour une grande ou une petite entreprise, que l’on ait été embauché à une période faste ou plus difficile, que l’on soit jeune ou bien senior les différences sont criantes.
Capital a mené l’enquête. A voir ce dimanche à 20h55 sur M6.
Le CDI est-il devenu un privilège ? Pour beaucoup de salariés, le contrat à durée indéterminée, le fameux CDI, est devenu un « graal » inatteignable. Aujourd’hui, 84% des nouvelles embauches se font en CDD. Alors comment en est-on arrivé là ? Il y a bien sûr la conjoncture économique très incertaine qui n’encourage pas les entreprises à embaucher sur le long terme mais les garanties qu’offre ce contrat aux salariés peuvent aussi faire peur aux employeurs. Avec un CDI, tout licenciement doit être très précisément justifié et ouvre droit à d’importantes indemnités. Les employeurs hésitent donc de plus en plus à signer des CDI et beaucoup de salariés enchaînent sans fin des contrats à durée déterminée. Une précarité qui rend difficile l’acquisition d’un logement ou même la location. Certains établissements financiers proposent même des crédits à la consommation « spécial CDD »… avec des taux d’intérêt plus élevés.
Participation, intéressement : la loterie des primes. C’est un peu la loterie au moment où l’on décroche un emploi. Si on a la chance de se retrouver dans une entreprise de plus de 50 salariés, on a droit à une participation sur les bénéfices qui peut représenter un mois de salaire supplémentaire. La rémunération peut être encore plus avantageuse quand l’employeur décide cette fois-ci volontairement de verser un intéressement. Pourquoi certaines entreprises font elles ce choix ? Et comment un simple salarié peut-il carrément devenir millionnaire quand il touche des actions ?
Stagiaires : main d’oeuvre low cost en toute légalité. Le phénomène ne cesse de prendre de l’ampleur ! Le nombre de stagiaires en France a presque triplé en 10 ans pour atteindre un million et demi. De plus en plus, les jeunes sont poussés à multiplier ces expériences courtes très formatrices pour aiguiser leurs compétences avant de décrocher leur premier emploi. Mais avec l’augmentation du chômage, certains n’ont pas d’autres choix que de multiplier ces stages et des entreprises peuvent être tentées d’abuser de cette main d’oeuvre très bon marché. Capital a même suivi une start-up dont le modèle économique est construit sur les stagiaires. Pour les grandes sociétés, l’enjeu est tellement important qu’elles peuvent faire appel à des chasseurs de têtes spécialisés sur ces jeunes collaborateurs !
Les comités d’entreprises les plus généreux de France. C’est le rêve de tout salarié : pouvoir profiter de l’un de ces comités d’entreprise les plus riches de France. Les plus célèbres appartiennent à EDF, à la SNCF, à Air France, etc... En plus des centres de vacances, des infrastructures sportives, certains mettent à disposition des salariés des supermarchés où la vie est moins chère et même des cabinets médicaux. Comment sont financés ces comités d’entreprise, qui les dirigent et que se passe-il quand les millions d’euros disponibles sont gaspillés?