Le 7 octobre en première partie de soirée sur France 5 : SNCF, quand le service public déraille.
De plus en plus de voyageurs mais aussi de cheminots et de présidents de régions jugent que les services de la SNCF se sont détériorés. Comment l’entreprise publique réagit-elle à ces critiques ? Et quel avenir l’ouverture à la concurrence en 2019 lui réserve-t-elle ? L’enquête de Mélanie Van Der Ende esquissera des réponses.
Une production Magénto Presse.
La SNCF, c’est plus de 15 000 trains et 4 millions de voyageurs qui
circulent chaque jour. Un business de près de 32 milliards d’euros de
chiffre d’affaires par an. Mais aujourd’hui, l’entreprise publique est
l’objet de critiques de plus en plus vives. 70% des Français jugent
que ses services se sont détériorés.
Tarifs incompréhensibles, retards chroniques, réseau vieillissant,
incidents techniques, déraillements… D’année en année, la SNCF est
de plus en plus décriée par les usagers mais, plus surprenant, par les
cheminots eux-mêmes, qui déplorent une mauvaise gestion et tirent
la sonnette d’alarme.
Même les partenaires et principaux financeurs de l’entreprise
publique, les régions, n’hésitent plus à dénoncer publiquement la
dégradation des services et des factures de plus en plus salées.
Certaines régions brandissent déjà le recours à la concurrence, pour
leurs lignes locales, si rien ne change d’ici à 2019. Car à cette date,
les règles du jeu vont changer : le transport des voyageurs sera
ouvert à des nouveaux opérateurs. Et la Société nationale des
chemins de fer perdra son monopole détenu depuis sa création en
1938.
Cette ouverture à la concurrence est une révolution. Quelles seront
les conséquences pour les voyageurs ? Est-ce une solution pour
améliorer les services ? Et comment la SNCF arrivera-t-elle à
s’adapter à ce nouveau défi ?