Le cadavre d’un homme est retrouvé sur les marches du chemin du pénitent à Rocamadour. Avant de le tuer, on l’a manifestement forcé à faire un pèlerinage expiatoire comme au Moyen Age : gravir à genoux les 216 marches de l’escalier. Mais quel péché a-t-il pu commettre pour mériter une telle sentence? Et pourquoi a-t-on enlevé sa petite fille de 8 ans? A quelques jours de sa retraite le commandant Sophie Lacaze doit faire équipe avec son remplaçant, le commandant Alexandre Delcroix pour tenter d’élucider le mystère qui s'épaissit encore lorsque, comme par miracle, la victime semble ressusciter !
A découvrir samedi 3 mai en première partie de soirée sur France 3, le téléfilm inédit Muertres à Rocamadour, avec Clémentine Célarié en vedette.
Un film écrit et réalisé par Lionel Bailliu.
Avec Clémentine Célarié (Sophie Lacaze) Grégori Derangère (Alexandre Delcroix) Steve Kalfa (Gérard Crozier) Gaëlle Bona (Valérie Verdier) Claire De Beaumont (Edith Crozier) Thierry Desroses (Père Bousquet) …
Crédit photo © Rémy Grandroques / Quad / France 3
Meurtres à Rocamadour s’inscrit dans une certaine tradition du récit policier qui est de raconter une histoire ancrée dans un endroit et une atmosphère uniques. Au delà de l’argument dramaturgique, l’enquête devient alors prétexte à découverte et exploration. Le but du jeu est évidemment d’utiliser un maximum d’éléments de la réalité et d’essayer de les mêler de la façon la plus surprenante qui soit aux éléments inventés.
En ce qui concerne Rocamadour, lieu unique au monde, ce qui m’a tout de suite séduit et intéressé, c’est son caractère miraculeux, et ce que cela pouvait générer en terme d’intrigue originale.
A Rocamadour, citadelle de la foi, les limites du possible semblent être repoussées. Même si on n’est pas croyant, on ne peut qu’être sensible à la magie de l’endroit et intrigué par les histoires que l’on raconte, que ce soient les anecdotes personnelles sur les merveilles dont ont pu bénéficier certains pèlerins, ou les miracles qui ont ponctué la vie du sanctuaire depuis des siècles.
Il m’a semblé que cela constituait une base assez inédite pour construire un récit policier contemporain. Mêler le passé et le présent, mélanger l’histoire avec un grand H avec celles plus personnelles des protagonistes, et surtout tricoter une intrigue qui satisfasse les canons du téléfilm 90 minutes tout en y insufflant ce parfum de mystère propre à Rocamadour, a été pour moi un défi des plus excitants.
Meurtres à Rocamadour est un « whodunnit » en bonne et due forme avec des meurtres mystérieux, une interrogation sur l’identité de l’assassin, des coupables potentiels et de nombreuses surprises. Mais c’est aussi l’occasion de découvrir, ou pour les téléspectateurs les plus chanceux de redécouvrir, Rocamadour et ses environs merveilleusement graphiques et cinégéniques.
On commence ainsi le film au sanctuaire où un meurtre a été commis selon un rituel qui rappelle les pèlerinages expiatoires du Moyen-Âge. L’enquête, menée par une gendarme à quelques jours de la retraite et son jeune remplaçant, nous conduit ensuite au gouffre de Padirac, dans le parc naturel régional des Causses du Quercy... Aux meurtres, s’ajoute un enlèvement d’enfant, auquel s’ajoute à leur tour quelques événements aux apparences miraculeuses...