Deux avions qui s'écrasent au Mali et à Taïwan, un Boeing abattu en Ukraine: l'été a été marqué par une incroyable série noire d'accidents aériens, qui ont coûté la vie à 56 Français notamment. Il faut y ajouter la disparition d'un Boeing de la Malaysia Airlines, quelques mois plus tôt.
Alors que l'avion est présenté comme le moyen de transport le plus sûr, les compagnies prennent-elles vraiment toutes les précautions pour assurer la sécurité des vols ? Les équipements de localisation et de météo sont de plus en plus sophistiqués, mais aussi de plus en plus coûteux. Les transporteurs sont-ils prêts à en payer le prix ?
Complément d'enquête sur ces accidents qu'on aurait peut-être pu éviter. Présenté par Nicolas Poincaré jeudi 4 septembre à 22h20 sur France 2.
Air Algérie : une catastrophe évitable ? Un reportage de François Nénin et Lionel Poussery. Un mois et demi après le crash du vol Ouagadougou-Alger dans lequel 54 Français ont trouvé la mort, les causes de l’accident sont toujours aussi mystérieuses. S’agit-il seulement d’un facteur météorologique ? Pouvait-on éviter la catastrophe ? Pour ce vol, Air Algérie avait fait appel à un sous-traitant espagnol, la Swiftair. Une petite compagnie aujourd’hui dans la tourmente : les médias espagnols l’accusent d’avoir épuisé ses équipages avec des rotations incessantes. Aujourd’hui, les familles de victimes se posent de nombreuses questions, mais la Swiftair garde le silence. Enquête à Ouagadougou, Madrid et Roissy sur une compagnie discrète, à la fiabilité mise en cause.
Où est passé le vol MH 370 ? Un reportage de François Nénin. Radars, transpondeurs, satellites, boites noires, les moyens techniques ne manquent pas pour localiser les avions lorsqu’ils sont en vol, ou même après un crash. Comment a-t-on pu perdre la trace du Boeing 777 de la Malaysia Airlines et de ses 239 passagers, mystérieusement volatilisés le 8 mars dernier ? Les compagnies aériennes utilisent-elles tous les moyens techniques leur permettant de suivre leurs appareils? Certaines, comme Air France, ont investi des millions d’euros pour améliorer ce suivi, mais toutes ne le font pas.
Profession pilote : la fin du rêve ? Un reportage de Lionel Poussery. Leur métier fait rêver: élégants, abonnés aux destinations exotiques et très bien payés. Dans les grandes compagnies, les commandants de bord peuvent en effet gagner plus de 15.000 € par mois. Mais pour y parvenir, c'est aujourd'hui un parcours du combattant: le chômage a fait son apparition et à la sortie des écoles, certains jeunes pilotes sont même obligés, pour décrocher un job, de payer leur place dans le cockpit. Complément d'Enquête sur une profession qui a pris un coup dans l'aile.
Crédit photo © Nathalie Guyon - France 2.