Fini la savonnette, le gel douche est devenu en 30 ans le chouchou des Français. Avec plus de 70% d’adeptes, il s’en vend plus de 500 000 flacons par jour. Un marché juteux de plus d’un demi-milliard d’euros par an. Mais quelle est sa composition ? Tient-il les promesses affichées sur son étiquette ? A écouter les industriels, il ferait bien plus que laver : il hydrate, tonifie, gomme, relaxe… Il contribuerait même à nous rendre mieux dans notre peau.
Enquête dans les coulisses de la fabrication du gel douche ce dimanche à 20h35 sur France 5. Nous verrons que derrière le bel emballage se cache une recette à base d’eau et de produits chimiques. Les extraits de plantes, mis en avant sur l’étiquette, représentent, la plupart du temps, moins d’1% du produit. Le gel douche ? Un cocktail d’agents moussant agressifs, de plastifiants polluants, de perturbateurs endocriniens, de conservateurs allergènes… Plus grave, certaines substances sont même nocives pour la santé. Enquête sur ces conservateurs qui ont remplacé les parabènes.
Et révélation : certaines substances sont pires. Le méthylisothiazolinone, par exemple, a provoqué une explosion d’allergies dans toute l’Europe. Or ce conservateur est présent dans la moitié des gels douche.
Face au gel douche, le retour au savon est-il la solution ? Plus économique, plus écologique, sans conservateur, le savon paraît gagner sur tous les tableaux. Direction Marseille pour filmer la fabrication du plus célèbre savon français. Mais, là aussi, derrière la mousse, se cache des pratiques douteuses. Des marques, qui affichent des produits « naturels » et « écolos », se servent d’un marketing astucieux pour nous vendre leurs produits chimiques.
Gel douche ou savon ? Enquête sur un marché pas très propre. Réalisation Lisa Fanjaux. Production Magnéto presse.
Crédit photo © Magnéto presse.