Symbole de vacances sac au dos, de tolérance et d’entraide, les auberges de jeunesse ont permis aux jeunes, depuis plus d’un demi-siècle, de découvrir à moindre frais le vaste monde.
Un peu poussiéreux ces gîtes bon marché ? Trop spartiates ? C’est mal les connaître ! Déco chic, petits déjeuners gourmands et wi-fi à tous les étages, la version XXIème siècle a opéré sa mue pour s’adapter à une nouvelle clientèle sans limite d’âge. Aujourd’hui, elles accueillent à bras ouverts les retraités et les familles. 22% des usagers ont plus de 45 ans. Si les dortoirs demeurent, ils cohabitent désormais avec des chambres cosy pour 2 ou 4 personnes, avec salle de bain privée. Et toujours pour un prix modique.
Mais les auberges de jeunesse sont aussi devenues la proie de promoteurs privés. Devant l’augmentation du tourisme des jeunes en Europe, ils investissent dans des structures qui n’ont plus rien d’associatives. Ces dernières s’inspirent d’un modèle d’hôtellerie low-cost visant une clientèle fêtarde et urbaine. Des centaines de lits, des bars, des boîtes de nuit et des services à la carte payants… Un nouveau concept d’auberge qui fait grincer des dents les puristes. Entre tradition et modernité, voyage dans les pas des habitués de ce mode d’hébergement.
Un reportage de Mélanie GALLARD diffusé ce jeudi lors du magazine Envoyé spécial, diffusé dès 20h45 sur France 2.
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